Une petite question toute bête qu'on se pose souvent le dimanche soir en retour de week-end : Pourquoi c'est toujours ma voie qui avance le moins vite ?
Et bien la réponse est mathématique.
Dans un embouteillage, les voies sont indépendantes (hors accident ou travaux) et avancent en accordéon.
À tout moment, il y a une voie plus rapide que les autres, qui logiquement sera stoppée quelques mètres plus loin et que vous rattraperez plus tard.
Imaginons une classique trois voies que l'on numérote de 1 à 3.
Si on classe les voies de la plus rapide à la plus lente on obtient ces six possibilités :
- 123
- 132
- 213
- 231
- 312
- 321
Quelle que soit la voie que vous choisissez (1, 2 ou 3), vous serez dans la voie qui avance le plus vite deux fois sur six et vous vous ferez doubler par une autre file quatre fois sur six.
Vous ne serez donc pas dans la file qui avance vite deux fois sur trois, ce qui provoque l'impression d'être malchanceux.
C'est encore pire sur une quatre voies ou vous n’êtes pas dans la file la plus rapide les trois quarts du temps (6 sur 24).
Mais vous pouvez compenser en voyant ça côté optimiste. Quand vous avancez, vous doublez les voitures de toutes les autres voies alors que lorsqu'une autre voie avance, il n'y a qu'une rangée qui vous double.
Pour finir, ça marche aussi aux caisses de supermarchés et de restaurants à emporter.