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Lorsque la fin du monde arrivera (et elle arrivera), il y aura des cannibales, il n'y aura plus de couleurs vives et l'obésité morbide disparaitra.
La Tour Eiffel s'écroulera sur Paris dans un bruit d'enfer pendant que la Tour Montparnasse s'effondrera suite à un tremblement de terre ou une pluie d'astéroïdes.
Mais vous vous en sortirez, sauf si vous avez l'outrecuidance de proférer des insanités comme "on s'en sortira tous les deux, ne t'inquiètes pas" ou bien "rejoignons la côte, on trouvera de l'aide là-bas".
Pour faire partie des élus, pas besoin d'être docteur en eschatologie. Aussi antinomique que cela paraisse, il faut s'en tenir aux scénarios de films, ils contiennent tout ce qu'il faut.
Et pas besoin de calendrier maya, d'abri anti-atomique ou de techniques de survie aiguisées. Un peu de débrouillardise et les conseils d'Hollywood suffisent.
Alors suivez ces cinq conseils et vous me remercierez dans quelques temps (21 décembre 2012 si j'ai bien compris).
1. Déménagez à Vesoul
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Afin d'augmenter vos chances de survie à la fin du monde, je vous conseille de déménager dans un trou perdu.
Car le Monde ne s'arrêtera pas dans le Berry ou la Lorraine.
Le Monde s'arrêtera sur les grandes villes, souvent sur les côtes, aux endroits où il existe de magnifiques panoramas ou des monuments reconnaissables.
Les tempêtes du siècle, les astéroïdes ou les extra-terrestres ne vont pas perdre leur temps à détruire la Halle aux Chaussures de la zone d'activité ou l'ilot résidentiel pourri d'un bled paumé.
La puissance cinématographique d'une explosion nucléaire est très réduite si elle se contente de raser un Kiabi, un Eléphant Bleu et un garage Renault.
Donc augmentez vos chances de survie, partez dans les hautes zones à consanguinité et à suicide. Surtout, évitez New-York.
Une exception notable : les centrales nucléaires, les barrages hydro-électriques et le Viaduc de Millau.
Références : "Le jour d'après", "Cloverfield" et "Independence Day".