mardi 13 avril 2010

Le piratage tue la musique

En regardant le nouvel article de Oddee sur le piratage, j'ai vu quelques chiffres qui me semblent bizarre.

D'accord celui en-dessous, on nous explique bien que c'est la justification des DRM et des taxes diverses et du contrôle accru sur nos activités.
Ok, ça s'écroule. Les chagrins diront que ça correspond à l'arrivée des lignes haut-débits et de Napster (2000). Moi j'accuse les radars automatiques et Chirac.
Plus sérieusement, j'accuse Pro-tools. Ce logiciel sorti au grand jour en 1999 est devenu l'outil pour lisser toute la musique sur le même moule.

Enfin, là n'est pas le sujet, j'en parlerai un autre jour si je me rend compte que les gens lisent ce que je suis en train d'écrire (oui, je vous connais, si y a pas un mec qui se casse la gueule ou un sosie de Pamela Anderson, vous zappez).

Donc, ce graphique est normal, pas choquant, et explique tout :
On vend moins de CD, donc les artistes n'ont plus d'argent à cause des pirates.
Le seul souci c'est cet autre graphique :
Il représente le chiffre d'affaires cumulé des labels, maisons d'éditions, artistes studio et concert, compositeurs, organisateurs de concert et produits dérivés. Et il ne cesse de monter depuis quatre ans et continuera d'après les prévisions.
Je comprend plus là. Je croyais que :
  • C'est la crise, tout ça ;
  • Les licenciements sont inévitables ;
  • Les restructurations (ça veut dire "licenciements 2.0") ;
  • Les prières aux différents gouvernements pour des plans d'aide ;
  • Les petits artistes traités comme des chiens.
Et pendant qu'Universal vient pleurer à Matignon, ils engrangent du C.A.
Bon, on s'en doutait que c'était du flan mais au moins maintenant, on a les chiffres.

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