lundi 21 février 2011

Non tu ne me déranges pas je suis dans le train

Vous avez sûrement déjà vécu ça, vous êtes dans le train ou le métro en train de lire et un de vos voisins décroche son téléphone et commence une discussion standard :
"- Ouais... Salut... Non, tu me déranges pas... Sais pas, 22h-22h30 je dirais... Trois oignons et une lime ?... Ouais, j'ai vu ça en partant sur son mur... Ok mais double-face le scotch... J'ai appris ça, des champignons mais il a une pommade à appliquer... Ben fais comme moi, prend plutôt un nain."

Pendant cette discussion, si vous êtes un humain normal, il vous est impossible de continuer à lire, de ne pas écouter ce qui se raconte et de ne pas essayer de compléter le dialogue.

Une étude états-unienne a démontré que le taux de concentration était beaucoup plus faible lorsque vous n'entendez que la moitié d'une conversation.

La raison évoquée ? Une discussion est prévisible, c'est un flux naturel sans à-coup.
Une personne au téléphone semble passer du coq à l'âne et vous cherchez naturellement à combler les trous.

Pour finir, si c'est vous le malpoli qui parle pendant tout son trajet dans le métro, une autre étude à démontré que les gens retenaient beaucoup plus les demi-conversations que les dialogues complets.
Donc oui, tout le wagon entend et retient les platitudes que vous considérez comme les moments forts de votre journée.

(source)

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