Les études montrent une forte percée de l'Animalerie chez les dix-sept projectionnistes restant en France alors on continue la lèche avec cette perle.
Dorénavant, être un projectionniste veut souvent dire appuyer sur trois boutons et entrer des codes de déverrouillage pour lancer un film.
Mais avant, il fallait soulever des kilos, bosser un peu et connaître les scènes importantes du film pour pouvoir changer de bobine au bon moment ou lancer l'entracte.
Alors, quand le studio était sympa ou fier de son film, il envoyait des instructions à tous les projectionnistes.
Là, vous avez le petit livret envoyé par Selznick International Pictures à la sortie d'Autant en emporte le vent.
C'est en anglais et je vais pas me faire chier à traduire mais ce sont des instructions expliquant qu'ils ont fait un effort et que du coup, la salle de cinéma doit en faire un aussi.
Malgré tout, je découvre que les studios continuent à envoyer aux projectionnistes des instructions, principalement sur la lumière ou le format.
Allez, parce que je vous aime bien, une note envoyée par David Lynch pour la projection de Mulholland Drive (et vendue aux enchères).
(source)
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