lundi 25 octobre 2010

La dynamique du chien mouillé

Andrew Dickerson, Grant Mills, Jay Bauman, Young-Hui Chang et David Hu du Georgia Institute of Technology ont la fierté de vous annoncer que l'humanité a fait un pas de géant dans la compréhension de la physique du séchage chez les mammifères poilus.
Une première présentation de leurs travaux (disponible au téléchargement sur le site de pré-publication arXiv)  consiste en cette vidéo de 3 minutes pleine de loldogs (plus d'autres lolnimals).



Pour ceux qui n'ont pas bien compris, je résume.

Prenons un chien de rayon R.
Mouillons le abondamment avec de l'eau (sans se moquer de lui). Il se met aussitôt a se secouer en oscillant régulièrement à la fréquence ω.
Un calcul simplifié, mais tenant compte de la tension de surface de l'eau et des forces d'inertie, donne le résultat suivant :

La fréquence d'oscillation ω est proportionnelle a 1/√R (soit R-0,5).

Observons d'autres bestioles poilues, de la souris a l'ours.
La loi empirique obtenue, pas trop éloignée de l'approximation théorique est :

ω∝R-0,75

Dingue non ? Et ça marche aussi avec Demis Roussos, Guy Marchand et Sean Connery.

Un bel IgNobel en puissance dont nous suivront le destin...

(via)

2 commentaires:

  1. Excellent.
    Ca m'éclaire aussi sur l'importance des stagiaires dans les labos de recherche, c'est le petit plus qui manque dans la vidéo, le moment du "Tiens, prends-ça, c'est toi qui mouilles l'ours..."

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  2. "c'est toi qui mouilles l'ours".

    C'est plus classe et innovant que "va chercher de l'huile de coude".
    En plus si tu rajoutes "on a le droit à 5% de pertes en stagiaire par an".

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