Si vous vous y connaissez un tant soit peu en réseau, vous savez qu'un ordinateur connecté à internet (au hasard le votre) est identifié par son adresse IP.
Celle-ci est codée sur 32 bits et notée AA.BB.CC.DD (quatre chiffres entre 0 et 255).
Il y a 4,3 milliards d'adresse IP possibles.
Inventée en 1981, cette norme nommée IPv4 était conçue pour laisser assez d'adresses pour tout le monde utilisant un ordinateur connecté à internet, c'est à dire cinq universités, deux labos de recherche et Météo France.
Comme ça semblait inépuisable, on a attribué des paquets complets d'adresses aux premiers demandeurs. Ainsi Ford a toutes les adresses commençant par 19 et le ministère de la Défense US se garde toutes les adresses commençant par 6, 7, 11, 21, 22, 26, 28, 29, 30, 33 et 55 (soit 4,2% de toutes les adresses IP disponibles pour le monde entier).
Mais dès 1990, on s'est rendu compte que ça allait foutre le bordel à cause de la prolifération des ordinateurs individuels, des appareils mobiles et des éléments connectés en permanence.
La Task Force Internet a alors sorti en 1998 la norme IPv6 qui permet de coder l'adresse de votre équipement sur 128bits. Soit 3,4x10E38 ou 300 milliards de milliards de milliards de milliards.
Treize ans plus tard, le passage compliqué à IPv6 n'est toujours pas effectué alors qu'on estime que le dernier bloc d'adresses libres sera attribué en mars 2011.
Des experts nous disent que dans trois mois, il n'y aura plus d'adresses IPv4 libres mais logiquement, on est tous passé à IPv6 non ?
Pour le savoir, regardons les statistiques de connexions à Google via une adresse IPv6 :
Comme vous le voyez, on culmine à 0,3% et ça ne décolle pas vraiment.
Pourquoi ?
De plus en plus d'appareils comme vos Box, vos téléphones et les systèmes d'exploitation de moins de dix ans gèrent les deux protocoles mais c'est chez les fournisseurs d'accès (FAI comme Orange, Free, SFR, etc...) que la transition se fait attendre.
En effet les deux protocoles IPv4 et IPv6 ne sont pas compatibles, il faut donc choisir une date pour passer de l'un à l'autre, avec des investissements, des risques, des journées de bascule, tout ce que votre cher FAI déteste. Lui il préfère prendre votre argent tant que ça marche.
Et c'est votre FAI qui vous donne votre adresse IP, par conséquent c'est lui qui décide quand vous passerez à l'IPv6.
Ne vous inquiétez pas, les adresses déjà attribuées suffisent pour l'instant.
Le seul problème en mars sera pour la société qui veut acheter son petit paquet de 256 adresses IP, elle devra passer en IPv6 ou acheter au détail à des grossistes.
Celle-ci est codée sur 32 bits et notée AA.BB.CC.DD (quatre chiffres entre 0 et 255).
Il y a 4,3 milliards d'adresse IP possibles.
Inventée en 1981, cette norme nommée IPv4 était conçue pour laisser assez d'adresses pour tout le monde utilisant un ordinateur connecté à internet, c'est à dire cinq universités, deux labos de recherche et Météo France.
Comme ça semblait inépuisable, on a attribué des paquets complets d'adresses aux premiers demandeurs. Ainsi Ford a toutes les adresses commençant par 19 et le ministère de la Défense US se garde toutes les adresses commençant par 6, 7, 11, 21, 22, 26, 28, 29, 30, 33 et 55 (soit 4,2% de toutes les adresses IP disponibles pour le monde entier).
Mais dès 1990, on s'est rendu compte que ça allait foutre le bordel à cause de la prolifération des ordinateurs individuels, des appareils mobiles et des éléments connectés en permanence.
La Task Force Internet a alors sorti en 1998 la norme IPv6 qui permet de coder l'adresse de votre équipement sur 128bits. Soit 3,4x10E38 ou 300 milliards de milliards de milliards de milliards.
Treize ans plus tard, le passage compliqué à IPv6 n'est toujours pas effectué alors qu'on estime que le dernier bloc d'adresses libres sera attribué en mars 2011.
Des experts nous disent que dans trois mois, il n'y aura plus d'adresses IPv4 libres mais logiquement, on est tous passé à IPv6 non ?
Pour le savoir, regardons les statistiques de connexions à Google via une adresse IPv6 :
Comme vous le voyez, on culmine à 0,3% et ça ne décolle pas vraiment.
Pourquoi ?
De plus en plus d'appareils comme vos Box, vos téléphones et les systèmes d'exploitation de moins de dix ans gèrent les deux protocoles mais c'est chez les fournisseurs d'accès (FAI comme Orange, Free, SFR, etc...) que la transition se fait attendre.
En effet les deux protocoles IPv4 et IPv6 ne sont pas compatibles, il faut donc choisir une date pour passer de l'un à l'autre, avec des investissements, des risques, des journées de bascule, tout ce que votre cher FAI déteste. Lui il préfère prendre votre argent tant que ça marche.
Et c'est votre FAI qui vous donne votre adresse IP, par conséquent c'est lui qui décide quand vous passerez à l'IPv6.
Ne vous inquiétez pas, les adresses déjà attribuées suffisent pour l'instant.
Le seul problème en mars sera pour la société qui veut acheter son petit paquet de 256 adresses IP, elle devra passer en IPv6 ou acheter au détail à des grossistes.
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RépondreSupprimerHello
RépondreSupprimerLe soucis pour l'entreprise en ipv6 s'est qu'elle ne pourra pas être contacter par les clients des FAI qui ne support pas l'ipv6, sens passer par un tunnel ( se qui n'ai pas vraiment possible pour un utilisateur lambda).
Pour le FAI il est possible d'avoir ipv4 et ipv6 en parallel (si je ne m'abuse). Ils ne doivent donc pas passer de l'un à l'autre mais mêtre à jours leurs systemes.
A+